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Quelques similitudes avec Cabrières 

A trois kilomètres du villages des Crozes, les Templiers possédaient une maison qui se nommait « Domus Templi de Tivereto », actuellement  Tibérèt . Il y  avait à sa tête un précepteur.  Il existait à 1 km de Tibéret une ferme du Temple dont il reste le prieuré et le moulin. 

Le prieuré était rattaché à la commanderie de Sainte Eulalie de Cernon. Imbert de Cabrières était alors seigneur des lieux. Il est mentionné dans une charte dès 1284, sous la toponymie de Tiveret signifiant « endroit où i l y a du tuf » pour n’être plus au XIIIième siècle qu’une dépendance de la commanderie de Pézenas. Au XVIIième, ce prieuré était abandonné et transformé alors en exploitation  agricole comme en témoigne la date de 1640 inscrite sur le claveau central de l’une des grandes portes. Les ruines actuelles nous montrent les vestiges de l’ancienne église dédiée à Sainte Marie. 
C’était un des quatre château du Pagus de Cabrières dépendant du diocèse de la vicomté de Béziers.
Les vestiges superposées de trois  moulins sont dissimulées sous la végétation s’étageant sur un dénivelé d’une quarantaine de mètres dévalant des ruines du prieuré jusqu’à la route de Cabrières à Lauriol. 
Ces moulins étaient mus par les eaux chutant d’un immense bassin de retenue, que l’on peut voir à la droite des bâtiments du prieuré, alimenté par une source. Les meules et les restes de mécanismes sont encore visibles. 

La Blaguerie 

Le Temple de La Blaguerie (in domino Templi de Blagueriis) nous es connu par le procès des Templiers. 

Lors d’un interrogatoire à Alais : se trouvaient deux sergents du Temple de Montpellier habitant tous les deux au Temple de la Blaguerie, et dont l’un, nommé Alazaud, était précepteur de ledit temple. (aucun vestige connu). 

 

Les Bregines

Les Templiers y fondèrent une maison au XIIIieme siècle. Se trouve à Béziers. 

 

Bruguière

La maison du Temple a été connue elle-aussi au moment du procès des Templiers. C’était un sergent du Temple de Montpellier, frère Raymond Alamandin qui, en 1307, était précepteur de Bruguière.

(aucun vestige connu)

 

 

A Castelnau, les Templiers possédaient les moulins de Navitau.

Castrie de Bannières 
Commanderie des Templiers de Saint Michel à Castrie de Bannières  date du Xiième siècle. Elle se composait d’une chapelle, d’une aile d’habitation et de communs. Il y  régnait une importante activité. Les vestiges actuels en témoignent. L'origine du mot "bannières" est le mot "bagno": bain et par extension étendue d'eau , étang , ce qui est corroboré par la présence d'une "martillère" (restanque) qui faisait barrage sur le ruisseau permettant ainsi la pisciculture pour l'alimentation des moines-chevaliers. 
Il a été avéré qu'il y avait autour de cet étang un élevage de 60 chevaux. Les vestiges tendent à montrer l'importante activité qui y régnait pendant deux siècles. Cette commanderie était un monastère dans lequel vivaient les frères de l'Ordre en Occident. Elle servait de base arrière afin de financer les activités de l'Ordre en Orient et d'assurer le recrutement et la formation militaire et spirituelle des membres. 

Après le démantèlement de l'Ordre, les bâtiments furent cédés à l'ordre de la Croix de Malte. 

Beaucoup d’autres communes du départements gardent encore des vestiges de cette époque : 
A savoir  : Grézan, Cazouls d’hérault, Lunel, Montpellier, Pézenas et une petite possession du Temple qui n’a pas pu être identifiée, Venrellus ou Venrella. C’est encore lors de l’enquête d’Allais quelle dut citée  en même temps que quelques noms  s’y rattachant comme frère Perrin, bouteiller de la maison, le sergent Nazaire Botel ou Botet de Lunel comme précepteur, qui avait été reçu Templier à Saint Gilles. 

Quelques renseignements importants pour faire des recherches personnelles : 
La province de Languedoc, formée de domaines des anciens seigneurs, fut réunie à la Couronne de France, d'abord en 1229, pour une partie du Bas-Languedoc, et, en 1271, pour le reste du Languedoc, sous Philippe le Hardi. Son nom latinisé, Occitania, lui fut donné à cause de son langage, les habitants de la partie méridionale du Royaume, à la droite du Rhône ou en deçà de la Loire, disant oc au lieu de oui.
Le Languedoc reçut ses limites de Louis XI en 1469. Il suivit depuis, à diverses époques, et suivant certaines circonstances, des variations qui n'apportèrent aucun changement notable dans son étendue. Il était borné au nord par la Guienne, l'Auvergne et le Lyonnais, au levant par le Rhône, au midi par la Méditerranée et les Pyrénées, et au couchant par la Garonne. Divisé en deux Généralités, celle de Toulouse et celle de Montpellier, chefs-lieux du Haut et Bas-Languedoc, il formait un des 57 gouvernements de la France.

 

Rechercher dans les archives départementales de l’Hérault. Sur Internet, il faut s’inscrire. La recherche est un peu fastidieuse mais intéressante.  Mais toutes les communes n’y ont pas déposé leurs archives. Dans ce cas, vous n'avez qu'à vous déplacer. Même chose pour ceux qui n’ont pas internet. 

Sources : étude de Aline Durand, André Soutou et Maryse Chardenas

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