Gardiolarem
Gardarem la Gardiole
Bonjour à tous
Le printemps s’est fait attendre, cette année. L’été boude nos côtes méditerranéennes. Il y a comme un parfum de désespoir dans les yeux des passants. Mon Dieu, qu’il fait froid en ce joli mois de mai ! Point de robes qui virevoltent à la brise du soir. Nous portons encore des chaussettes et des bas, et c’est la Tramontane qui soulève les jupes.
Mais tendons l’oreille, il n’est pas si absent le printemps. Dans les pins des Aresquiers, les oiseaux ont fait depuis longtemps leur nid et les petits piaillent déjà prêts à le quitter. C’est donc que La nature s’est éveillée. Trop doucement à notre goût. Les fossés se sont couverts, comme chaque année, de coquelicots, mauves, bourraches, marguerites, valériane, et tant d’autres que vous avez cueillis j’espère pour vos tisanes.
La nature ne se plaint pas. Alors, taisons-nous et écoutons ce qu’ont à dire les poètes et les écrivains. Il y a de l’été dans leurs mots. Les poètes en herbe de Vic l’ont compris, eux.
Et ne craignez rien, les cigales reviendront, je vous en fais le pari, le 16 juin, comme d’habitude.
B.B.D
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Edito du Gardiolarem numéro 25
Notre histoire
L'aventure commence en 2008 avec Bernadette, Sophie, Sylvia, Joseph, Alain, Récardo,
Florence, Antoinette, Corinne. Né d'une passion collective, la revue Gardiolarem voit le jour, toute en couleur. Pendant un an, un sponsor nous permettra de la faire imprimer gratuitement. Ensuite, il fallut avoir recours aux annonceurs. En 2010, Véronique nous rejoint. Voilà pour les plus assidus. De temps en temps des passionnés proposent de faire partager leurs connaissances aux lecteurs. Pendant un an, la municipalité de Vic la Gardiole nous donne des subventions.
Malheureusement, avec le temps, le coût de l'impression devient exorbitant et notre trésorerie ne peut pas suivre. Proposer la revue payante ? Trop compliqué. Clair de Plume n'est pas une entreprise mais une association. En 2015, nous sommes dans une impasse. Gardioalem s'éteint.
FIN de l'aventure
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