Humour
Les pieds dans le plat
Il y a des colères muettes, des rages rentrées, des choses qui ne se disent pas en société ou en tous cas avec circonspection.
D’amours déçus en rencontres insolites, Maguy
va dire, elle, sa détresse et son indignation dans un langage méridional pas toujours académique. Elle va nous faire partager, dans un Montpellier en insurrection, un épisode de sa vie où vont se croiser, la charmer, l’aimer, la perdre, extraterrestres surgis de nulle part, savant fou, vieux monsieur solitaire amateur de Saint Chinian et de ragoûts, adolescente enceinte et droguée, terroriste de bazar et policiers maladroits. Entre la pénurie de fromage de chèvre, la guerre incroyable avec les États-Unis, la révolution des peuples, une histoire époustouflante de révoltes intimes, d’amitié et d’amour, qu’il ne faut surtout pas prendre au premier degré sous peine d’indigestion immédiate.
Avec « les pieds dans le plat »
Bernadette Boissié-Dubus signe un thriller caustique et déjanté, qui ne le laissera pas le lecteur indifférent.
Particulièrement si le lecteur est un lectrice…
Note de l’auteure
Je dédie ce livre à tous les amoureux du délire, du polar qui ne se la joue pas intello, mais surtout aux femmes de tous poils et de toutes religions qui savent aimer, tout donner et tout perdre, en gardant l’humour et l’amour.
Ce roman n’a pas de chapitre. C’est une course contre la montre à laquelle est invité le lecteur ou la lectrice, et je ne vois pas pourquoi il ou elle se reposerait, alors que les héros sont rattrapés par le temps.
C’est un thriller jogging intellectuel. Alors, mettez vos baskets, votre short, et n’oubliez pas la bouteille d’eau, il va faire chaud.
Pourtant, je ne suis pas vache. Je vous ai ménagé des espaces détente, des moments de repos, avec une tasse de café, un coup de rosé ou ce que vous voudrez. Je ne viendrai pas contrôler.
Allez tchao, à plus.
La petite vieille qui pelait les murs
Des vieilles dames martyrisées, des chiens fous, des villageois en colère et la planète en effervescence. Ça va finir par exploser. Le commandant Fabrice Nabet doit mener une enquête difficile entravé dans ses investigations par des supérieurs qui vont tout faire pour lui mettre des bâtons dans les roues.
Une aventure déjantée et improbable à la Vacquerie Saint Martin de Castries. A consommer sans modération.
Les caprices du vent
Toute ressemblance avec des individus vivants ou décédés serait purement fortuite, je dirais même saugrenue. Si le lecteur à l’esprit retors et malsain y voit quelque similitude avec des gens de son entourage, je ne peux pas l’en empêcher, mais cela n’engage que lui. Personnellement, je n’en connais pas, mais il traîne tellement de gens bizarres dans ce bas monde que tout est possible. Je vous rapporte des racontars, des « ouï-dire », de personnes qui en ont rencontré d’autres qui ont elles mêmes entendu parler de cas similaires par des connaissances, toujours à l’affût des potins... D’ailleurs, tout cela, c’est à cause du vent.
Il paraît que le vent rend fou. Si, si, c’est ce qu’on dit traditionnellement. D’ailleurs, ne dit-on pas « il souffle un vent de folie » ? Vous voyez bien.
Donc, le jour où souffle la Tramontane, il se passe des choses bizarres chez des gens biens, habituellement sains d’esprit. Cela dure au moins trois jours. Le temps que le vent se calme. Après, plus rien n’est comme avant. Certains s’en sortent et survivent. D’autres pas.
Attention ! La folie guette n’importe qui. Cela pourrait être vous, cela pourrait être moi. Alors vigilance et écoutez l’histoire , racontée de bouche à oreille, de pauvres diables qui ne se sont pas méfiés.
Que ces récits vous servent de leçon. Un humain peut en cacher un autre.